Dans une société qui valorise souvent la rationalité et le contrôle des émotions, l’hypersensibilité est parfois perçue comme une faiblesse. Pourtant, pour Marion Du B’, elle est une composante essentielle de son identité et une source inestimable de force créatrice.
Ce chapitre explore comment elle a transformé ce trait de caractère en un véritable atout, l’utilisant comme une boussole pour son travail et ses relations. Elle nous montre que, loin d’être un fardeau, l’hypersensibilité est un don qui permet de se connecter aux autres avec une profondeur unique.
Le diagnostic : une acceptation libératrice
Le parcours de Marion Du B’ est marqué par une étape clé : la compréhension de son hypersensibilité. Elle explique que de nombreuses personnes qu’elle rencontre ne savent pas qu’elles sont hypersensibles.
Pour elle, le fait de mettre un mot sur ce qu’elle ressentait a été une libération.
Elle a pu comprendre pourquoi elle percevait le monde avec une intensité différente, pourquoi elle était plus facilement affectée par les émotions des autres et les siennes.
« Il y a plein de gens qui sont hypersensibles qui ne savent même pas qu’ils sont hypersensibles. »
Cette prise de conscience est le premier pas vers l’acceptation. En comprenant que son hypersensibilité est une partie intégrante de son identité, elle a pu cesser de la combattre et a appris à l’embrasser.
Cette acceptation a été un moteur de sa transformation, lui permettant de voir ce trait non pas comme une faille, mais comme une qualité.
L’intuition : une boussole pour la création
L’hypersensibilité, pour Marion, est étroitement liée à son intuition. Elle a développé une capacité à ressentir les besoins et les émotions des autres avec une grande acuité.
Cette intuition est devenue un guide essentiel dans son travail d’écrivaine et de mentore. C’est grâce à elle qu’elle peut comprendre ce que ses lecteurs attendent, et qu’elle peut les conseiller avec une justesse surprenante.
« Mon intuition me guide et c’est aussi comme ça que je suis capable de savoir pour mes lecteurs. »
Elle se décrit comme un « médium » pour les émotions des autres, une capacité qui lui permet de se connecter profondément avec eux. Son intuition ne se limite pas à la lecture, mais s’étend à son processus d’écriture.
C’est elle qui la guide dans le choix de ses sujets, dans la manière de les aborder et dans le ton qu’elle utilise.
Le rire et la tristesse : deux facettes de son identité
Marion aborde également l’hypersensibilité sous l’angle de la coexistence d’émotions opposées. Elle se décrit comme une personne « joyeuse à qui il arrive quelque chose d’extrêmement triste ».
Cette dualité ne la déchire pas, elle la définit. Elle n’a pas à choisir entre rire et pleurer, car ces deux émotions sont des facettes de son identité.
Elle raconte une anecdote où elle a eu un fou rire la semaine de l’enterrement de sa mère. Loin d’être un signe de manque de respect, ce rire était une manifestation de sa nature profonde.
Cette capacité à vivre pleinement la joie et la tristesse en même temps est un signe de sa grande sensibilité et de sa richesse émotionnelle.
Un moteur de création
L’hypersensibilité, dans la vision de Marion Du B’, est bien plus qu’une simple caractéristique psychologique : c’est un moteur de création, un guide pour l’intuition et un pont vers les autres. Loin d’être une faiblesse, elle est une force qui lui permet de s’exprimer avec authenticité et de se connecter au monde avec une profondeur unique. Sa démarche est une invitation à embrasser sa propre sensibilité et à la voir comme une source de pouvoir et de sagesse, plutôt qu’un fardeau.
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